Le silence du séjour de Lauriana Voyance s’étendait en tant qu' un étoffe invisible, s'appropriant les échos des voyances léguées. Noémie laissa son regard errer sur les bougies qui vacillaient doucement, projetant des ombres mouvantes sur les murs. L’air était chargé d’une tension artérielle subtile, un vestige des réalités murmurées dans cette monnaie au cours des instants interminables. Le chat sombre, lové sur son fauteuil, ouvrit légèrement les yeux et fixa la porte d’un regard perçant. Il savait. Il savait vivement avant elle que la nuit n’en avait toujours pas terminé. La voyance sérieuse par téléphone apportait des explications aujourd'hui à ceux qui cherchaient la précision dans l’instant, mais certains sentaient que leur poursuite ne pouvait représenter dirigée qu’ici, en traits des cartes, dans ce repère où l’invisible devenait tangible. Dehors, des pas résonnèrent, hésitants. Un cÅ“ur d’incertitude flottait dans l’air, informant l'arrivée d’une âme tiraillée entre l'envie d'avoir conscience de et la épouvante d’entendre. Noémie ferma un moment les yeux, donnant cette médéore s’imprégner en elle, reconnaissant cet effet familière : celle du départ à franchir. La poignée tourna sérieusement, et la porte s’ouvrit sur une lignes hésitante. Une femme d’une cinquantaine d’années, les face marqués par les idées qui l’assaillaient, entra et referma doucement la porte arrière elle. Son regard glissa sur la pièce, s’attarda sur la table, puis trouva celui de Noémie. Sans un mot, elle s’avança et s’installa en frimousse d’elle. Lauriana Voyance n’exigeait zéro mobile. Noémie battit les cartes avec lenteur, donnant le silence s’étirer. Chaque mouvement était mesuré, n'importe quel geste portait en lui la gravité du moment. 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